Simone de Beauvoir: Ahli falsafah, penulis, pengkritik, feminis, pendidik
Tarikh lahir: 9 Januari 1908 di Paris, Perancis
Tarikh meninggal: 14 April 1986
Pekerjaan khusus: Guru di Marseille, Rouen dan Paris.
Pendidikan: Cours Adeline Désir (Pendidikan rendah), Institut Catholique (Pendidikan tinggi), Institut Saint-Marie (Pendidikan tinggi), Sorbonne (Pendidikan lanjutan)
Sumbangan: Menstruktur falsafah eksistentialisme dan feminisme
Muhammad Usamah Bin MOHD RIDZUAN, 08/10/2015
Mémoires d’une fille rangée, DE BEAUVOIR Simone, 1958, Paris, Gallimard
(473 pages)
Simone
De Beauvoir est née le 9 janvier 1908 à Paris où elle a fait ses premières
études dans un établissement scolaire catholique, L’Institut Adeline Désir dit
le cours Désir, jusqu’au baccalauréat. Elle a passé son agrégation en
philosophie en 1929, l’année où celle-ci s’est nouée en relation amicale avec
Jean-Paul Sartre avec qui, ensuite, elle fondait vertueusement une revue
relativement philosophique, Les Temps Modernes. La première œuvre
considérée comme son début de sa vie d’écrivain est L’Invitée (1943),
suivis de Le Sang Des Autres (1945), Tous Les Hommes Sont Mortels
(1946), Les Mandarins (1954), Les Belles Images (1966), La
Femme Rompue (1968) et Quand Prime Le Spirituel (1979). D’ailleurs,
elle a consacré également à d’autres types de texte: récit, théâtre et
notamment essais. Ce dernier est marqué par son célèbre et véritable ouvrage de
référence du mouvement féministe mondiale, Deuxième Sexe (1949) auquel
l’auteur se penche sur l’existentialisme. Ce grande philosophe féministe s’est
éteint le 14 avril 1986 à Paris.
Ce
bouquin d’autobiographie décrit des événements en détail tout au long de l’âge
de ses premières années jusqu’à sa 21 ans dans lesquels l’auteur cherche
profondément à définir ses sentiments ainsi que son état d’âme dans sa
plénitude. Cajolée et adorée, son enfance fut une découverte du monde, du
milieu familial et de l’enseignement précoce qui la forment et marquent son
attitude penseur lucide; le Bien et le Mal sont deux dimensions qu’elle essaie
de décortiquer. Trouvé ensuite une amie à jamais, Élisabeth Mabille ou plus
intimement Zaza, avec qui Simone s’épanouit dans ses échanges intellectuels,
cette dernière se montre très cultivée dans sa classe à l’Institut Adeline
Désir. Souvent curieuse de ce qui l’entoure et de ce que sa mère lui dissimule,
elle découvre seule la vérité à travers des lectures dans des livres dont
certains sont prohibés ou censurés par sa mère. Les révélateurs livresques
auquel s’ajoute sa réflexion personnelle et ses connaissances en classe
aboutissent à des éclairements candides sur une étendue de questions, en
particulier sur l’existence et le sens de vivre, d’où finalement son athéisme.
Rencontrant ensuite son cousin, Jacques Laiguillon, Simone traverse sa jeunesse
avec des intrigues voire des convoitises sur les libidos et l’amour-propre
étant donné qu’elle est remuée et émue par l’affection apparente, sentie par
elle seule, de Jacques. Simone prend sans hésitation la décision de poursuivre
la filière de littérature et ensuite la philosophie lui permettant de demeurer
seule, loin de ses parents qui ne la comprennent plus jusqu’à l’oppression
absolue. C’est alors qu’elle fait beaucoup de contacts, parmi eux Stépha,
Herbaud, Pradelle et Sartre, avec qui elle se réjouit et se nourrit
délibérément de nouvelles idéologies soit par pure observation soit par des
conversations soit par des travaux menés ensemble. Atteinte à son apothéose,
Simone réussit à l’agrégation et à l’appréhension totale de son existence et en
quoi cela regarde aussi: ses devoirs, qui la mène vers des suites plus vertueuses.
À
la page de 149 et 150: [« Je n’ai pas de personnalité »…je les subis
avec dépit.]
« Je n’ai pas de personnalité », me dis-je tristement. Ma curiosité se donnait à tout ; je croyais à l’absolu du vérité, à la nécessité de la loi morale : mes pensées se modelaient sur leur objet ; si parfois l’une d’elles me surprenait, c’est qu’elle reflétait quelque chose de surprenant. Je préférais le mieux au bien, le mal au pire, je méprisais ce était méprisable. Je n’apercevais nulle trace de ma subjectivité. Je m’étais voulue sans borne : j’étais informe comme l’infini. Le paradoxe, c’est que je m’avisai de cette défiance au moment même où je découvris mon individualité : ma prétention à l’universel m’avait paru jusqu’alors aller de soi, et voilà qu’elle devenait un trait de caractère. « Simone s’intéresse à tout. » Je me trouvais limitée par mon refus des limites. Des conduites, des idées qui s’étaient imposées tout naturellement à moi traduisaient en fait ma passivité et mon défaut de sens critique. Au lieu de demeurer la pure conscience incrustée au centre du Tout, je m’incarnai : ce fut une douloureuse déchéance. La figure que soudain on m’imputait ne pouvait que me décevoir, moi qui avais vécu comme Dieu même, sans visage. C’est pourquoi je fus si prompte à me jeter dans l’humilité. Si je n’étais qu’un individu parmi d’autres, toute différence, au lieu de confirmer ma souveraineté, risquait de se tourner en infériorité. Mes parents avaient cessé d’être pour moi de sûrs garants ; et j’aimais tant Zaza qu’elle me semblait plus réelle que moi-même : j’étais son négatif ; au lieu de revendiquer mes propres particularités, je les subis avec dépit.
Je prends cet extrait en tant qu’un reflète de
moi-même et une perception adéquate, en prenant sous un autre angle que mène
Simone, à exhorter positivement la différence. Celle-ci se définit comme une
déviation, acheminant à un nouveau monde, d’une route commune menant au monde
banal et usé. Certes que l’auteur subit douloureusement de détresse par son
absence d’une personnalité en dépit du charme de son amie, mais il faut savoir
qu’une infime universalité, ici se distingue à une particularité personnelle,
modèle des gens extraordinaires: une fois appréhendé les oppressions ou les
émerveillements brusques des sentiments. En effet, se donner à tout conduit au
bout du chemin la meilleure incarnation d’une personnalité rangée et maîtrisée.
En
lisant le livre, je me suis rendu compte quel est le sens de mon existence de
même que de mes sentiments subits et passagers auxquels le devoir et la
conduite s’imposent alors comme retombées. De plus, un environnement influence
notre attitude marquante, dédaigneuse pour nous bizarre pour d’autres, donnant
accès à un avenir vraisemblablement pareil à notre case de départ. Par
ailleurs, une chose même si elle s’éclipsait devant nous risque avoir de
grandes conséquences à notre futur dont la fiabilité demeure toujours éphémère:
tout est possible d’altérer. Est-ce par ce que l’on fait nous rend à notre
avenir ou bien par ce que l’on pense de faire nous amène à notre futur? Simone
continue de survivre, agir et réagir sans savoir exactement les chemins à
prendre ou quel sentiments à s’appliquer, pourtant, elle parvient à une
démarche la poussant éventuellement d’initier d’abord par ce qu’elle escompte
de convoiter ou d’accaparer. De là, elle se heurte à en réaliser jusqu’à ce
qu’elle choit de nouveau dans le dilemme ténébreux. Somme toute, il faut juste
recommencer de ce que l’on a commencé: être heureux.
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