Tarikh lahir: 22 November 1869 di Paris
Tarikh permergian: 19 Februari 1951 di Paris
Kejayaan: Hadiah Nobel dalam Kesusasteraan (1947)
Fatin Aiman KAMARUDDIN
08.10.2015
La Symphonie Pastorale,
André GIDE ;
1919 Paris ; 149 p.
PRESENTATION DE L’AUTEUR
André GIDE (1869-1951) est un
écrivain français venant d’une famille bourgeoise protestante, ayant découvert
son homosexualité en 1893 pendant son voyage en Afrique du Nord où a commencé
sa vie littéraire . Après son retour de l’Afrique du Nord, il a décidé de
passer par la Suisse pour soigner sa maladie névrose et il a écrit une œuvre
littéraire, Les Nourritures terrestres. Il meurt en 1951 à Paris à cause
d’une congestion pulmonaire.
1897
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André GIDE défend des Dreyfusards dans le
conflit de l’affaire Dreyfus
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1908
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L’un des fondateurs de la Nouvelle Revue Française – Le premier numéro
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1937
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André GIDE écrit Retouches à mon « Retour de
l'U.R.S.S. » après Retour de l'U.R.S.S. qui indique la rupture de
sa relation avec le communisme.
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1947
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Il est honoré par le prix Nobel de littérature.
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GIDE André, La Symphonie Pastorale, Paris,
Gallimard, Nouvelle Revue Française, 1919
L’immoraliste, Paris, Mercure de France, 1902
La Porte Etroite, Paris, Mercure de France, 1909
RESUME DU LIVRE
La Symphonie Pastorale est le récit
complexe d’un conflit à la fois religieux et amoureux. Etant un pasteur
protestant, le cœur du narrateur se bat vigoureusement pour avouer son amour à
une jeune fille aveugle, Gertrude, elle-même amoureuse du fils du pasteur.Ce
triangle amoureux renvoie à un amour confus et mystérieux montrant le vrai
amour où l’on peut apercevoir que l’amour, lui-même est aveugle. Quant à Gertrude,
elle découvre le plaisir d’être une aveugle en étant plus sensible au sens de l'ouïe.
L’EXTRAIT
Tout occupé par mes comparaisons, je n’ai point dit encore l’immense plaisir
que Gertrude avait pris à ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La
Symphonie Pastorale. Je dis « précisément » car il n’est, on le comprend aisément,
pas une œuvre que j’eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre.
Longtemps après que nous eûmes quitté la salle de concert, Gertrude restait
encore silencieuse et comme noyée dans l’extase. – Est-ce que vraiment ce que vous
voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. – Aussi beau que quoi, ma
chérie ? – Que cette « scène au
bord du ruisseau ». Je ne lui répondis pas aussitôt, car je réfléchissais que
ces harmonies ineffables peignaient, non point le monde tel qu’il était, mais
bien tel qu’il aurait pu être sans le mal et sans le péché. Et jamais encore je
n’avais osé parler à Gertrude du mal, du péché, de la mort.
-
Ceux qui ont des yeux, dis-je enfin,
ne connaissent pas leur bonheur.
-
Mais moi qui n’en ai point, sécria-t-elle
aussitôt, je connais le bonheur d’entendre.
COMMENTAIRES
Selon
moi, cet extrait présente une vue d’ensemble de cette œuvre car cela montre la capacité
d’une fille aveugle à bien utiliser son sens de l'ouïe sans la vue et également
donne l’impression que Dieu est juste étant donné qu’un aveugle n’a pas de
péché. Même si je peux tout voir et tout entendre, il me reste des tas de
responsabilités à endosser dans la vie. Cet extrait contient tous les aspects
de l’histoire : la seule fois que le titre de l’œuvre a été abordé, la
relation entre l’amour et l’innocence du personnage et de montrer que la vie
n’est pas toujours dans l’extase.
AVIS PERSONNEL
D’être une aveugle est la dernière chose
que je souhaite devenir dans ma vie. Je pensais que si je perdais la vue, je
perdrais tout : le pouvoir d’agir, de réfléchir, d’entendre. Comme je suis
myope, j’ai des problèmes à faire avancer des choses sans mes lunettes ou mes lentilles.
J’ai peur d’être une aveugle. Oui, j’avoue. Or, cette belle histoire de
Gertrude m’a fait ouvrir les yeux sur le fait qu’une aveugle peut vivre une vie
plus normale qu’une normale. Je me suis rendue compte que cet irremplaçable
sens de la vue pourrait nous mettre de l’autre côté du monde. Maintenant, je
suis convaincue que les aveugles sont plus forts dans le sens de coordinations de
conduire leurs vies que nous, qui avons les yeux remplis de perles. Les perles
ayant bloqué notre vraie raison d’être.
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